S2S Group

Europe · France · Chine
Commissaire principale : Chiu Shihan Tresor

Sous le patronage de la Commission nationale française pour l’UNESCOÀ l’initiative du Comité d’animation culturelle de Paris 1Coordonné par La Voix de la Compassion, le Centre Vivi Musique de Paris et l’Association Franco-Chinoise de la Musique Classique

Madame Channe Bernard-Hua Jing est fondatrice de S2S GROUP, une agence de communication franco-chinoise certifiée BUSINESS FRANCE. L’agence est membre de l’OTCP et de la CCI Chine à

Chiu Shihan a fondé Pure Stone Global à Taïwan. Aujourd’hui, l’entreprise est également implantée aux États-Unis, en Chine et à Singapour. Pure Stone Global est spécialisée dans les investissements d’impact dans les secteurs de la santé, des nouvelles énergies, de l’art et de l’éducation.Pure Stone Art est la marque dédiée à l’art du groupe Pure Stone Global , qui exploite et investit dans des projets et des expositions artistiques.En tant que membre de l’Asian Venture Philanthropy (AVPN) à Singapour, Pure Stone Global s’engage à aider les écoliers défavorisés dans les domaines de l’éducation artistique et des soins médicaux du quotidien.

Co-commissaire de l’exposition Channe Bernard-Hua Jing

1968 : Diplômée du Département des beaux-arts de l’Université de Taïwan1990 : Diplômée de l’Institut d’été du département des beaux-arts de l’Université normale nationale de Taïwan1984 : Premier prix de l’exposition artistique des enseignants de la ville de Taipei en peinture chinoise1992 : Jury du deuxième concours de peinture à l’encre pour enfants1993 : Prix de la contribution spéciale dMadame Channe Bernard-Hua Jing est fondatrice de S2S GROUP, une agence de communication franco-chinoise certifiée BUSINESS FRANCE. L’agence est membre de l’OTCP et de la CCI Chine à Paris. Elle est également consultante certifiée QUALIOPI, et enseignante en école de commerce à Paris.

Artiste-peintre chinoise spécialisée dans la peinture à l’aquarelle et à l’encre : Chiu Xiuxia / Rose Chiu

1968 : Diplômée du Département des beaux-arts de l’Université de Taïwan1990 : Diplômée de l’Institut d’été du département des beaux-arts de l’Université normale nationale de Taïwan1984 : Premier prix de l’exposition artistique des enseignants de la ville de Taipei en peinture chinoise1992 : Jury du deuxième concours de peinture à l’encre pour enfants1993 : Prix de la contribution spéciale dans la catégorie des sciences humaines décerné par le Ministère de l’Éducation de Taïwan 2008 : Exposition de dix œuvres d’art à l’encre et à l’aquarelle à la galerie du Centre d’Art de Midland, Michigan, États-Unis2011 : Lauréate du prix d’encouragement de la 49ème exposition nationale japonaise de peinture à l’aquarelle.Membre de nombreuses associations : Taiwan Normal University 57th Art Society, Taiwan Watercolor Society, Taipei Western Painting Women’s Artist Association, Da Guan Art Association, Chinese Art Wind Association, Chinese Cultural and Creative Industry Association, Cai Feng Painting Association, Taiwan-Japan Artists Association.

Musicien classique chinois : Chen Qingnian / Jimmy Chen

Joueur d’erhu et de saxophone1994 : Diplômé du Département de musique ethnique de l’Université de culture chinoise, à Taïwan, spécialisé en erhu. La même année, il rejoint l’orchestre militaire du ministère de la Défense, en tant que responsable de la percussion et du saxophone.2017 : Diplômé d’un Master en gestion des affaires EMBA de l’Université Yishou, où il remporte deux fois le championnat de soliste erhu de Taïwan. Il a également été joueur de erhu au sein de l’Orchestre de musique traditionnelle de Kaohsiung.2021 : Sélectionné comme « Artiste musicien » pour le Festival des artistes de Taïwan. Il enregistre plusieurs albums de musique bouddhiste pour le label taïwanais Miaolianhua, ainsi que des musiques de films. Il devient également directeur musical chez Pure Stone Global.
Expérience de la scène :Jimmy Chen est également fondateur de l’orchestre Dongyun de Taïwan. Il a joué dans plus de 20 villes à travers le monde, dont le Lincoln Center de New-York, l’Opéra de Sydney en Australie, en Suisse, en Italie, en Chine, au Japon et en Corée du Sud.

Préface à l’exposition de peinture :

L’exposition est divisée en deux sections principales, d’une part les thangkas et d’autre part l’aquarelle. Au total, 12 peintures sont exposées, dont 6 thangkas et 6 aquarelles. Toutes ces œuvres proviennent de la collection de Madame Chiu Shihan, fondatrice de Pure Stone Global.

Origines de l’exposition « Le Chemin de la Paix et des Rêves » :

Texte : Co-commissaire : Madame Channe Bernard Hua Jing

L’exposition présente en partie la collection de thangkas accompagnée d’une série de peintures représentant des roses, symbole d’amour, de Madame Chiu Shihan. Le thème de l’exposition est « Le Chemin de la Paix et des Rêves ». Elle retrace ainsi le parcours de Madame Chiu Shihan, collectionneuse passionnée et avide de découvertes, qui a entrepris un voyage depuis Taïwan jusqu’à Beijing, en passant par le Tibet, à la recherche de ses rêves, poussant jusqu’en Inde, et finalement en France, en Europe.

En tant que co-commissaire de cette exposition s’inscrivant dans le cadre du Festival de la diversité culturelle de l’UNESCO, et au travers du bouddhisme et de la philosophie, deux domaines qui me passionnent, j’apprécie jouer ce rôle d’ambassadrice biculturelle afin de diffuser la culture chinoise à l’étranger et permettre au public français de découvrir de nouvelles sources d’inspiration de même que l’esprit et l’évolution de la Chine. En ces temps d’anxiété et d’instabilité, il est essentiel d’en mesurer l’utilité.

Revenant aux origines de cette exposition, elle n’aura pu voir le jour sans Madame Chiu Shihan, que j’ai eu l’occasion de rencontrer lors d’une soirée au Louvre organisée par mon agence S2S Group, il y a 3 ans. Pour les raisons qui nous assemblent aujourd’hui, nous nous sommes retrouvées à Paris quelques années plus tard sans nous sentir étrangères. Alors, lorsque Monsieur Wang Wei, directeur artistique de La Voix de la Compassion, a proposé une présentation multiculturelle combinant un concert et une exposition de peinture, nous nous sommes entendus et c’est ainsi que l’évènement est né.

La thangka est une forme d’art unique dans la culture tibétaine, avec une histoire de plus de 1400 ans. « Thangka », transcription du tibétain vers le chinois, signifie « combler le vide ». Liant cette conception à nos vies, cela ressemble à l’évolution de chacun d’entre nous, naissant telle une feuille blanche et écrivant son propre parcours. Dans les faits, ce parcours de vie peut alors être à la fois magnifique, ordinaire, ou même absurde, mais à termes il conviendra de « combler le vide ». Le thangka se présente souvent sous forme de rouleau, facile à suspendre pour les cérémonies de prières et la contemplation, et à transporter pour la collection. On peut imaginer qu’en parcourant les vastes prairies du monde, entre ciel et terre, la protection du Dharma bouddhiste est constant, en pleine plénitude.

Le peintre de thangka exprime alors son amour et sa dévotion à travers de son pinceau, le collectionneur le ressent et conserve cette oeuvre avec soin, les commissaires diffusent cet art sous diverses formes, et tous pratiquent et transmettent une tradition, un héritage. Cette exposition est par ailleurs rythmée par les roses dépeintes par Chiu Xiuxia, symboles d’amour, de courage et de bienveillance. Elles représentent pour nous, une capacité inhérente à nos personnalités et activités. En ce sens, Confucius conseillait : « Aimez tout le monde, soyez bienveillant « , telle une sorte de culture interne de son être. La bienveillance peut donc être comprise de deux manières : la première est extérieure, consistant à aimer son prochain ; la seconde est interne, en s’élevant soi-même dans la gentillesse et le respect. Cette bienveillance perpétuelle est précisément l’essence de l’art thangka. Cet amour pour le monde, cette bienveillance envers les autres, proviennent d’une volonté humaine de partage et constituent la source majeure d’inspiration pour cette exposition.

Le Chemin des rêves :

Texte : Collectionneuse /commissaire : Chiu Shihan TRESOR

Photo prise au Palais du Potala, Lhassa

Lorsque j’étais jeune, je me souviens d’avoir souvent rêvé du bodhisattva Tara et du bodhisattva Padmasambhava, entourés de paysages paradisiaques. Depuis lors, j’avais les protecteurs du bouddhisme tibétain à l’esprit. À l’âge de trente ans, je me suis rendue à Pékin pour des raisons professionnelles et j’ai visité le temple du bouddhisme tibétain, le Yonghegong. J’y ai brûlé un bâton d’encens et ai rendu hommage au Bouddha et aux bodhisattvas, alors j’ai été emplie d’une émotion indescriptible, ouvrant ainsi mon chemin vers la recherche de soi. À la vue de la statue en or de la figure Changkya, j’ai d’ailleurs ressenti une forte puissance de transmission. Il est en effet, dit que le Yonghegong est un lieu béni où l’empereur Qianlong des Qing aurait rencontré le troisième Changkya, constituant alors un lien indéfectible entre l’Empire chinois et le bouddhisme tibétain.

Ensuite, je suis partie seule au Tibet. Lors de mon voyage au Tibet, j’ai visité des temples bouddhistes tibétains tels que le Palais du Potala, le monastère de Sera, le monastère de Ganden, le monastère de Drepung, et bien d’autres encore. Devant les autels, j’étais très émue d’avoir pu enfin établir des liens avec le boddhisattva Tara que j’avais vu en rêve, ainsi qu’avec le thangkas des 21 Taras qui était exposé lors de l’une de mes visites, m’ouvrant la voie vers la collection de thangkas.

Tara verte et les 21 Taras

L’année suivante, je me suis rendue à Bodh Gaya, en Inde, là où le Bouddha a atteint l’illumination. J’ai assisté à une grande cérémonie de la tradition tibétaine bouddhique, avec une énergie impressionnante qui semblait éveiller des souvenirs de vies antérieures et me ramener dans les bras d’une famille longtemps perdue, des milliers d’années d’attente plus tard pour enfin vivre ce moment, comme un rassemblement karmique d’énergie cosmique. En Inde, j’ai pu établir une connexion avec un thangka de Padmasambhava comme si je l’avais vu dans mes songes, si familier et si chaleureux. C’est ainsi que j’ai entrepris mon chemin de recherche de rêve, rempli de la joie de la pratique bouddhiste.

J’aime l’art, en particulier l’art des thangkas tibétains, avec leur histoire ancienne et leur exécution exquise. Les artistes qui les peignent récitent constamment des textes sacrés tibétains pour y insuffler de l’énergie. Pour cette exposition à Paris, j’ai spécialement sélectionné des thangkas représentant des personnages et des histoires riches et complexes, avec une technique de peinture détaillée, dans l’espoir de faire découvrir aux amis européens l’art des thangkas et la compassion qui émane du bouddhisme, tout en amenant un esprit d’amour et de paix. Cela marque également le début de ma recherche de rêve en Europe.

Qu’est-ce que l’art thangka ?

Le Tangka est une forme unique d’art pictural dans la culture tibétaine chinoise. Avec des caractéristiques nationales distinctes et un style artistique distinctif, représentant le monde du Saint Bouddha avec des couleurs vives; Les pigments sont traditionnellement tous en utilisant l’or, l’argent, les perles, l’onyx, le corail, la pinte, la malachite, le cinabre et d’autres gemmes minérales précieuses et des plantes telles que le safran, la rhubarbe, l’indigo bleu comme pigments pour montrer leur caractère sacré. Ces matières premières naturelles garantissent que le Tangka peint est brillant et brillant, bien que des centaines d’années, il est encore brillant et brillant. Il est donc salué comme un trésor de l’art de la peinture nationale chinoise, connu comme l’encyclopédie tibétaine, ainsi que le précieux patrimoine culturel immatériel de mizu dans l’art populaire national chinois. la peinture traditionnelle de Thangka est exigeante, la procédure est extrêmement complexe et doit être effectuée conformément aux exigences des guides d’honneur et des gourous dans les livres sacrés, y compris le rituel de pré – peinture, la fabrication de la toile, la composition du manuscrit, la coloration, la mise en forme des crochets, la pose d’argent, l’ouverture des yeux, la couture et l’éclairage. Il faut plus de dix ans pour faire une carte Tang, plus longue, plus courte qu’une demi – année.
Au total, six peintures de Thangka sont exposées pour une vue clairvoyante du Bodhisattva, du Bodhisattva Wenju, du grand geste au Bodhisattva, de la mère verte à la mère vingt et une, de la mère blanche et du grand Weed Jingang.

Avalokiteshvara aux mille bras et aux mille yeux
Manjushri
Mahasthamaprapta
Tara verte et les 21 Taras
Tara blanche
Tara blanche

Les thangkas sont une forme d’art pictural unique de la culture tibétaine en Chine. Ils possèdent des caractéristiques ethniques distinctes et un style artistique unique, dépeignant le monde sacré des bouddhas avec des couleurs vives. Les pigments traditionnels sont tous fabriqués à partir de minéraux précieux tels que l’or, l’argent, les perles, l’onyx, le corail, la turquoise, la malachite, le cinabre et ainsi que de plantes comme le safran, la rhubarbe et l’indigo. Ces matières premières naturelles garantissent la brillance et la luminosité des couleurs des thangkas, qui demeurent encore éclatantes après plusieurs siècles. C’est pourquoi ils sont considérés comme des trésors de l’art pictural chinois et comme patrimoine culturel immatériel artistique.
La fabrication traditionnelle des thangkas est stricte et la réalisation est très complexe. Elle doit être effectuée conformément aux rituels et aux exigences des textes sacrés. Il s’agit globalement d’un ensemble de processus artisanaux, comprenant des cérémonies préliminaires, allant de la préparation du tissu, à la conception de la composition, jusqu’à la coloration ou même au marquage des contours, à l’ajout de pigment d’or et d’argent, et également à la broderie et au montage. La fabrication d’un thangka prend alors du temps, allant de six mois à plus de dix ans.
Cette exposition présente six thangkas différents : Avalokiteshvara aux mille bras et aux mille yeux, Manjushri, Mahasthamaprapta, Tara verte et les 21 Taras, Tara blanche et Vajrabhairava.

L’amour des roses :

Texte : Collectionneur/commissaire : Chiu Shihan TRESOR

Comissaire Chiu Shihan Tresor

La rose est la « reine des fleurs », et son langage représente la passion et la chaleur. Offrir des roses laisse un parfum durable et exprime l’amour, la paix et la sincérité envers l’être aimé. Les peintures de roses sélectionnées dans le cadre de l’exposition sont des œuvres d’aquarelle de l’artiste taïwanaise Chiu Xiuxia, dont les créations libres et élégantes font écho aux vitraux chatoyants des rosaces souvent présentes dans les églises.

Taïwan Cape —Paradise (2018)

Dans le Sutra du diamant bouddhique, il est dit que : « Tous les phénomènes naturels, homme, faune et flore sont comme un rêve, une illusion, une bulle, une ombre, comme la rosée, comme un éclair, éphémères et doivent être considérés comme tels ». Les créations de l’aquarelliste Chiu Xiuxia représentent l’atmosphère de cette citation du Sutra du diamant, en mettant en évidence les qualités de la rose à travers des tons clairs et foncés. Les roses apparaissent à la fois comme des fleurs et des paysages, avec une combinaison de styles abstraits et réalistes. Elles sont parfois libres et audacieuses, parfois douces et élégantes, offrant ainsi une imagination infinie à l’observateur, tout en transmettant un sentiment d’amour et de paix.

Au total, six peintures de roses de Madame Chiu Xiuxia sont exposées, à savoir Welcome Spring Song (2017), Autumn Thought (2018), Completeness (2018), Writing at Home (2020), Writing in May (2022) et Taiwan Cape — Paradise (2018).

Welcome Spring Song (2017)
Autumn Thought (2018)
Completeness (2018)
Writing in May (2022)
Writing at Home (2020)
Taiwan Cape — Paradise (2018)

Remarques finales de la commissaire Chiu Shihan Tresor :

La vie est faite de rencontres et de séparations, liées par des causes et des conditions qui sont destinées à se produire. Je suis alors très heureuse d’avoir l’opportunité de présenter ma collection à Paris, et je tiens à remercier spécialement l’UNESCO, la Ville de Paris, mon amie Channe Bernard et l’équipe de S2S GROUP pour leur aide précieuse. Malgré un emploi du temps serré, après d’innombrables réunions et réflexions, nous sommes parvenus à présenter le meilleur résultat possible à tous.
J’espère que cette exposition favorisera le développement des échanges culturels entre l’Orient et l’Occident, et mettra en pratique la philosophie bouddhiste sous le signe de l’amour et de la paix au profit de tous les êtres sensibles. Je souhaite à tous, une vie heureuse et épanouissante, dans la paix et dans la joie.

Commissaire d’exposition : Chiu Shihan Tresortresor@purestonglobal.comCo-commissaire d’exposition : Channe BERNARD HUA Jingchanne@s2sgroup.frSociété artistique : Pure Stone Global
Agence de communication franco-chinoise : S2S GroupCheffe de projet chinoise : Gloria ZHANGgloria.zhang@s2sgroup.frCheffe de projet française : Chloe TETELINchloe.tetelin@admin